« Parmi les autres t'as toujours des modèles d'protagoniste d'gens qui s'ressemblent mais qui s'connaissent pas, d'personnalités semblable. Est-ce qu'on est vraiment libre de ses choix, est-on roi d'sa propre foix, ou d'ces sales lois, d'ces limites sans gloire ? A les observer d'sang froid j'me pose vraiment des questions zarb', chacun traîne son propre char, sa propre chair, son propre lard, pourtant on parle toujours d'famille construite. Mais c'est ignorer que l'on nait et meurt seul, fils. Autant pas s'fondre dans la masse et passer è, comme sauce tomate dans la poêle d'la flemme. Les hommes s'ferment comme des huitres et les femmes comme des moules. Les premiers font les pitres les secondes les écoutent. » S.S.
Can you picture what will be So limitless and free Desperately in need of some stranger's hand In a desperate land
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est ce que.. ca va toujours continuer de foirer ? continuer d's'enfoncer ? voyez, j'en ai marre d'sentir le sel bouffer mes joues et mon cou, marre d'm'endormir les poings et les bras serrés contre mon ventre, chaque soir. chaque soir.
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il n'prend même pas la peine d'me laisser vivre pleinement
les seuls instants ou j'arrive à m'sentir vivante. à m'sentir là.
sourire, courir, sillonner les champs sur un vélo sans jamais s'arrêter, s'perdre parmi les bois d'une forêt, sauter jusqu'au ciel au beau milieu d'une foule dansante, dormir au son d'sa respiration, marcher et danser dans l'herbe en pleine nuit jusqu'à l'épuisement, parler, parler, raconter, déclamer, s'exprimer, pleurer un peu, raconter encore, en détails cette fois-ci, écouter, chanter, et puisrire.
jamais Benjamin sans Clémentine, d'accord ?
et si un jour tout est triste, moche, sans intérêt, à jeter, et à piétiner, j'ai juste à garder en mémoire tout c'qu'on a vécu. tout c'qu'on à pleuré d'rire. ces regards qui veulent tout dire, ces peurs qui nous sont communes, ces histoires qui nous importent peu, et ces musiques qui nous rapprochent. parce que ce sont ces seuls moments que j'passe avec lui qui en valent la peine, même après une dizaine d'année. c'est long dis ans. et pourtant ça m'parait si proche. t'es sur qu'c'était pas hier après-midi quand on bouffait des sucettes jusqu'à l'overdose sur nos balançoires qui désormais nous sont trop petites ?!quand on inventait nos histoires toujours plus étranges les unes que les autres, et qu'on s'cachait des heures pour qu'personne nous retrouve ?
parce que si j'me sens mal ici, je sais que j'me sentirais mieux là bas.
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de la blancheur, partout, sur vos visages. trop pales, trop neutres, sans expressions. sans sentiments ni émotions. impassibles. lassés. y'a trop de vos mots fades, qui fusent entre nos cerveaux éreintés. trop d'interdits et d'directions faussées. trop de cette blancheur, qui recouvre chacune de vos pores. trop de regards vides, vides de vie, vides d'esprit, vides d'actes intelligents et refléchis. laissons place au surplus, d'invalidités. au surplus d'incapacités. délaissons les choses qui tremblent, qui s'élancent pour ne jamais retomber, qui s'expriment, qui hurlent en silence, qui craquent au vent, qui s'découpent, et qui cognent, cognent comme le sang contre tes veines une fois qu'tes jambes se sont échappées pour quelques instants, loin d'ces vides pesants. éreintant, étreignant. loin, loin. oubliez, oublions ce(ux) qui remuent, restez, restons stables, sans bouger, d'un pouce. regardez, regardons la vie débouler afin de mieux dégringoler, pour mieux s'effondrer. tous ces regards, en manque. en manque d'images, et de sons qui s'répercutent dans l'iris des autres. d'un autre. l'autre. qui s'est transformé en un parfait inconnu. méconnaissable. qui n'prend même plus la peine d'reconnaitre vos traces parmi celle des autres. pourtant vous, oui vous là, vous restez à l'affut. au moindre geste, moindre battement de cil, tout est encore possible, une infinité d'espoirs peut s'éprendre, peut s'réfugier entre vos os. et la question se pose alors, dure et tranchante. la réciprocité pourrait-elle être encore réelles ? ou l'est-elle tout simplement ? l'autre sait-il ? y réfléchit-il, y pense-t-il une fraction de seconde ? ça ronge ptain, ça défonce bordel. et moi j'en brule, tout le long de mon être, des orteils aux cheveux. l'½sophage s'empresse de s'enflammer, s'empresse, s'empresse, se presse, presse. comprime. réduit en cendre ce qu'il reste des poumons, brule le fond de la gorge et y dépose un gout affreux. une amertume "mélanstalgique". s'ensuivent les muscles qui peu à peu, et un part un, s'imprègnent de ce feu, ce feu si doux, si tendre, si bleu ou bien violet. tu les vois ? vous les voyez ? ces regards, ces pupilles noires, brulés, éteintes. vous les sentez ?! se poser sur vous et vous foudroyer d'ces reproches dont vous n'êtes aucunement coupables. non c'n'est pas vous qui l'êtes, mais qu'importe. vous y goutez ? à cette déception qui n'quitte jamais les semelles, même après des mois, et bien des années. et vous les entendez ? dites, vous les entendez ? ces respirations. si affreuses, affreuses. lentes, et tremblotantes, qui n'cesseront qu'à la fin de toutes autres choses. tremblotantes, oui, qui s'frayent entre les autres, n'parvennant pas à les effacer, ces fichus tremblements. ils viennent de loin vous savez, ils viennent du creu des histoires, cachés entre leurs plis. ils sont incorporés, là, entre vos battements de c½urs, ils les accompagnent, vous comprenez ? ils perdureront, tant que l'histoire reste encrée. alors au diable, au diable ! au diable vos visages. trop pales, trop neutres, sans expressions. sans sentiments, ni émotions. impassibles, lassés. fades, fades. incapables de les voir, ces couleurs que l'on cache au fond de nos entrailles, ces couleurs qui nous brulent, et nous font vivre, et tenir debout un peu plus durant chacun de nos jours.
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Ça ne s'use pas un mot. Ça se répète. des centaines de milliers d'fois. En les chuchotant à l'oreille d'un inconnu, ou tout au contraire, en les hurlant par dessus le vent.
Ça se prononce, un mot. Chaque syllabe, et chaque lettres.
Ça se déclame, s'écrit, s'étrangle, se sanglote. Jusqu'à en percevoir un gout amer au fond d'la gorge. De ta gorge.
cette amertume. Si forte qu'elle t'donne envie d'dégueuler tes entrailles. tes entrailles recouvertes d'encre noire.
Le dégoût. Un mot ça te suscite le dégoût, et non pas l'usure.
Et si il s'avérait qu'ils t'inspirent désormais cette amertume ?
Qu'ils soient en mesure de te répugner, eux, toujours près à t'épauler, à t'émerveiller ?
La lassitude se loge au fond des muscles, se glisse et s'installe peu à peu. Elle s'accroche, fière, histoire de bien s'imprégner. Pourquoi espérer un demain toujours meilleur, si l'aujourd'hui est délaissé ? Croire en un temps prochain, aux mois qui déboulent, aux années suivantes. Sans se préoccuper de se qui s'passe à l'instant. Croire en l'avenir. Celui-la. Qui n'devrait même pas porter d'nom tellement il dégoûte. « au cul l'avenir ! » j'en veux pas moi. J'voudrais pourvoir l'écraser, le comprimer, dans un p'tit coin, si petit qu'il disparaîtrait. Foutez moi la paix un peu, laissez moi entrevoir le présent. J'suis morte de trouille, t'entends.Morte la trouillarde. Apeurée qu'elle est, d'échouer, ou d'encore, jamais parvenir à commencer. D'y rester, ici. Sur la ligne de départ. Blanche la ligne, éblouissante et imposante. Qui strie et tranche à coup d'détonations. De rester à regarder les autres avancer, la vie emporter. Décider. Et perdre, ce qu'il restait de net, de clair et de précis.
Alors s'il me faut inventer, imaginer, deviner, dessiner ou bien décrire la merde qui s'ensuivra, j'préfère passer mon tour. J'maîtrise pas, tu vois. Ou non, j'ai peur d'pas maîtriser. C'est tellement con. On avance de deux, trois voir cinq pas pour ensuite effacer les traces, et repartir ailleurs.
Parce que c'est jamais comme il faudrait, c'est jamais comme vous le voudriez.
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"tout est noir de grands murs noirs qui déboulent et tous là tous la gueule ouverte en attendant que ça s'arrête je veux pas maman je veux l'eau qui repose l'eau qui reflète arrête-moi ces murailles absurdes ces murailles d'eau qui dégringolent et tout ce bruit
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j'me sens mal. j'me sens tellement mal. y'a tout qui bouge. le plafond sur le parquet, les murs les uns sur les autres, les lumières dans tous les sens. fait chaud, trop chaud, j'ai la tête qui brule, et les jambes qui tremblent. n'oublie pas de respirer, régulièrement et lentement. j'me dis qu'c'est d'la fièvre, qu'c'est normal, et qu'même si mon corps est à la bonne température, c'est d'la fièvre. et toi qui m'laisse là, maintenant, en m'reprochant mon silence.. j'ai envie d'vomir, de tout vomir. mais y'a plus rien à vomir, t'es conne ptain, ca fait deux jours qu't'as rien avalé ! y'a plus rien. tu dis plus rien. t'ose à peine écrire. ils font tous chier, tous chier, TOUS. un peu plus chaque jours. tu veux quoi toi ? tu veux quoi ? jsuis désolée. jsuis désolée, d'être pas celle qui faut. désolé maman. désolé papa. désolé Marilou. désolé Pélagie. désolé Alison. désolé Benjamin, Léopoldine.désolé toi.désolédésolédésolé.
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arrêtez. arrêtez s'il vous plait. cessez d'user de vos cordes vocales. faites disparaitre le débit de connerie que votre bouche laisse couler, à flot. stoppez tout ces bourdonnements, ces sons difformes, ces envolés, ces cris, ces mots. toujours les mêmes. les putains d'même. j'aimerais être sourde. vous m'donnez envie d'être sourde. qu'mes tympans puissent enfin ressentir le silence continu. et qu'la musique ne s'fasse ressentir juste part ses vibrations. tout le long de l'échine. je.. je ne supporte plus vos voix. vous m'faites vraiment chier.
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